Maximisez votre entreprise en construction d’un point de vue fiscal en comparant vos options. Sans engagement.

Maude Gauthier

Conseiller financier pour entrepreneur en construction du Québec

Conseiller financier pour entrepreneur en construction du Québec

Dans le secteur de la construction, les taux de faillite, propositions et disparitions atteignent 30,6 %. Ce chiffre peut sembler élevé, mais les problèmes financiers des entrepreneurs en construction sont souvent dus à une mauvaise gestion car après tout, leur spécialité, c’est la construction et non la finance ! 

 

Les particularités du secteur de la construction, dont les revenus variables, l’équipement lourd et le recours massif à la sous-traitance, complexifient la gestion des entreprises.

Ces experts connaissent bien les enjeux qui touchent les entrepreneurs comme vous et ils vous proposeront des stratégies réellement adaptées à votre réalité.

Loupes sur les compétences des conseillers financiers pour entrepreneurs en construction

Qu’est-ce qu’un conseiller financier pour entrepreneur en construction ?

Clarifions d’emblée certains termes. Un conseiller financier personnel et un conseiller financier d’entreprise occupent des rôles bien différents. Les entreprises en construction ont des besoins financiers spécifiques car :

Un conseiller financier pour entrepreneur en construction vous accompagne spécifiquement dans la gestion financière de votre entreprise. 

 

Votre conseiller financier d’entreprise n’est pas :

Cependant, grâce à son réseau de contacts professionnels, il peut vous guider vers un comptable, un courtier en assurances ou un avocat lorsque nécessaire.

Les conseillers financiers fiscalistes : ce qui les distingue

Si vous embauchez un conseiller financier fiscaliste, vous ajoutez une corde de plus à votre arc. Cet expert maîtrise les mêmes choses que tous les conseillers financiers, plus la fiscalité avancée. Il se distingue par la profondeur de ses connaissances fiscales et par les stratégies complexes qu’il est capable de mettre en place.

 

Il n’y a pas de diplôme spécifique pour devenir fiscaliste. Ainsi, en faisant le tour des professionnels et en demandant des soumissions, vous pourrez voir des : 

Entrepreneur en construction vu de dos

Quels sont les domaines d’intervention d’un conseiller financier pour les entrepreneurs en construction ?

Chaque entrepreneur en construction a des besoins différents. Heureusement, les conseillers financiers possèdent de l’expertise pertinente dans de nombreux domaines.

Structure légale de votre entreprise

Devrez-vous vous incorporer ou non ? Utiliser une société de gestion vous aiderait-il à économiser de l’impôt ? Un bon conseiller peut vous aider à choisir la meilleure structure d’entreprise.

 

Avec l’aide d’un conseiller fiscaliste, vous ferez le tour des structures pertinentes comme la fiducie familiale (pour fractionner le revenu) ou une structure à plusieurs sociétés pour protéger certains actifs en cas de poursuite.

Conseils pour la trésorerie et la rentabilité

Les cycles saisonniers vous causent des maux de tête ? Demandez à votre conseiller financier pour entrepreneur en construction de vous aider à prévoir les flux de trésorerie et à mieux gérer les comptes recevables et payables. 

 

Si vous avez besoin d’emprunter pour payer vos comptes ou faire grandir votre entreprise, un bon conseiller peut également vous proposer des outils de financement temporaire comme des marges de crédit.

 

De plus, votre conseiller peut vous soutenir pour mettre en place des indicateurs de performance (marge brute, etc.) pour vous assurer que chaque contrat est rentable.

Optimisation des investissements, de la rémunération et des gains

L’entreprise va bien au point où vous générez des surplus substantiels ? Félicitations ! Demandez à votre conseiller de vous suggérer des façons d’investir les surplus, par exemple dans l’achat d’équipements, d’immeubles à revenus, etc.

 

Un conseiller financier fiscaliste possède les compétences pour déterminer le meilleur équilibre salaire/dividende à vous verser selon votre situation personnelle et familiale. Cela vous aidera à rester dans un palier d’imposition le plus faible possible.

 

Un fiscaliste peut également s’assurer que vous répondez aux critères pour l’exonération du gain en capital d’entreprise pour économiser de l’impôt à la vente, planifier l’achat et la vente d’immeubles détenus par l’entreprise en tenant compte des taxes, et plus encore.

Planification de la croissance et succession

Au fil des ans, votre conseiller financier peut vous accompagner lorsque vous planifiez vos embauches de personnel, l’expansion dans une nouvelle région, etc., grâce à un plan financier solide à long terme. 

 

Si vous avez besoin de demander des prêts à des institutions financières, il peut vous être d’une aide précieuse pour préparer vos états financiers prévisionnels.

 

Lorsque vous serez prêt à quitter le monde du travail ou à vous lancer dans une autre carrière, le conseiller planifiera avec vous la vente ou le transfert de votre entreprise en prenant soin d’optimiser sa valeur au préalable et de minimiser l’impôt. Il élaborera une stratégie sur mesure, par exemple en sortant l’argent de la compagnie progressivement via une société de gestion.

Pourquoi votre entreprise devrait avoir une relation de confiance avec un conseiller financier ?

Une relation solide, bâtie avec le temps, est bénéfique pour les deux parties : le conseiller fait mieux son travail car il connaît votre entreprise sur le bout de ses doigts, et vous obtenez les meilleurs conseils possibles, ce qui favorise votre prospérité. 

Voici une illustration des économies potentielles qu’un entrepreneur en construction peut faire grâce à son conseiller financier qui le suit et ajuste son plan de match chaque année.

 

Béatrice est peintre en bâtiment et a des revenus de 400 000 $/an. Ses dépenses atteignent 250 000 $ et elle a deux employés.

 

Son conseiller lui prépare un plan pour :

Béatrice suit ses conseils et ouvre une société de gestion dont elle est l’actionnaire. Son entreprise de peintre verse ses surplus dans cette société. Elle garde seulement les liquidités pour son fonds de roulement. Ainsi, au lieu d’augmenter son salaire personnel avec de l’argent dont elle n’a pas besoin dans l’immédiat, ce qui ferait gonfler sa facture d’impôt, elle l’envoie vers sa société sans incidence fiscale.

 

Sa société de gestion reçoit de l’argent sous forme de dividendes libres d’impôt entre sociétés liées. Béatrice utilise cet argent pour investir dans des placements, qu’elle prévoit sortir dans 5 ans pour acheter un immeuble commercial pour loger son entreprise et louer le reste de l’espace. Si jamais son entreprise de peinture se fait poursuivre, ces investissements seront protégés car ils sont dans une structure distincte.

Combien coûtent les services d’un conseiller financier pour entrepreneur en construction ?

Les coûts d’un conseiller financier pour entrepreneur en construction varient beaucoup. Le meilleur moyen de savoir combien cela vous coûtera est de demander des soumissions. 

 

Des facteurs comme le niveau d’expertise, la complexité des besoins, et le mode de rémunération influencent le coût à prévoir.

 

Voici un aperçu des modes de rémunération les plus répandus :

Mode de rémunérationObjectifTaux
Taux horaireIdéal pour les mandats ponctuels100 $ à 500 $ de l’heure
Forfait annuelAccompagnement continu incluant tous les volets5 000 $ à 15 000 $
Forfait par projetPour un mandat ponctuel d’ampleur, par exemple une réorganisation fiscale2 000 $ à 5 000 $
CommissionPour le volet des placements1 % et plus sur vos actifs

Les questions à poser pour trouver un bon conseiller financier ou fiscaliste d’entreprise

Une fois que vous avez reçu quelques soumissions de conseillers financiers pour entrepreneurs en construction, prenez le temps de rencontrer chacun d’entre eux pour démystifier leur approche, leurs compétences et toute question qui vous tracasse. Voici une liste de questions clés à poser avant d’en engager un : 

Il n’y a pas nécessairement de bonne ou de mauvaise réponse à ces questions, car tout dépend de vos besoins.

Trouvez un conseiller financier spécialisé pour votre entreprise pendant que vous êtes sur les chantiers !

Le succès d’une entreprise en construction dépend de tellement de facteurs : la demande, la compétence, l’économie en général, mais aussi la capacité à bien gérer son argent et les questions fiscales.

Être bien accompagné équivaut à mettre toutes les chances de votre côté pour développer une entreprise prospère.

Les meilleures stratégies fiscales pour les entrepreneurs en construction

Les meilleures stratégies fiscales pour les entrepreneurs en construction

La fiscalité fait partie de ces choses sur lesquelles il faut absolument se pencher quand on veut économiser et faire plus d’argent. 

 

Les entrepreneurs en construction ont une grosse charge sur leurs épaules. Les indépendants veulent réduire leur revenu imposable le plus possible, alors que les entrepreneurs incorporés ont avantage à conserver leurs revenus d’entreprise sous la barre des 500 000 $ pour bénéficier du taux d’imposition réduit.

De l’incorporation aux primes versées aux employés en passant par le régime d’épargne-retraite (REER), il existe des stratégies fiscales pour tous les profils d’entrepreneurs en construction.

Entrepreneur sur un chantier de construction

1. Incorporer votre entreprise si ce n’est pas déjà fait

Alors que les honoraires facturés par les entreprises en construction s’élèvent souvent à plus de 200 $ de l’heure, la plupart des entrepreneurs ont avantage à s’incorporer. C’est particulièrement vrai s’ils embauchent de la main-d’œuvre.

En 2025, si les employés de votre entreprise incorporée travaillent plus de 5 500 heures, vous bénéficiez d’un taux d’imposition de 12,20% sur la première tranche de 500 000 $ de vos revenus imposables. Les revenus d’entreprise supplémentaires ont un taux de 26,50%.

 

En comparaison, si vous sortez cet argent pour l’utiliser personnellement, il serait imposé à votre taux marginal, qui peut aller jusqu’à plus de 50%.

2. Verser des primes aux actionnaires ou aux employés avant la fin de l'année

Vous aimeriez maintenir votre revenu d’entreprise sous la barre des 500 000 $, mais vous ne savez pas trop comment vous y prendre ?

Le montant des primes doit être arrêté avant le 31 décembre et il faut les verser dans un délai de deux mois et demi à compter de cette date.

 

Petit bonus : les employés et actionnaires seront heureux de recevoir cette prime, ce qui est toujours bon pour la motivation et la fidélisation !

Entrepreneur en construction pour en l'air, avec un cadeau symbolisant une prime

3. Déduire un maximum de dépenses

Aux yeux des agences du revenu, lorsque vous engagez une dépense qui sert à générer un revenu, vous avez le droit de la déduire. Par exemple, tout ce qui concerne les véhicules nécessaires à vos activités d’entreprise et l’achat de matériel et d’équipement peut généralement être déduit de vos impôts ou amorti. 

 

Pensez également à des dépenses comme :

Des dépenses parfois oubliées

Si votre entreprise n’occupe pas de local commercial, par exemple si vous travaillez sur la route et de la maison, votre société peut vous payer un loyer. Attention, cela va augmenter votre revenu personnel, mais la compagnie pourra déduire le loyer payé. 

 

Un autre exemple concerne l’utilisation du véhicule personnel. La compagnie peut vous verser un montant pour la location, l’essence, l’entretien, etc. Pour l’obtenir, vous devez produire un rapport de dépenses. L’entreprise va pouvoir déduire de ses impôts le montant qu’elle vous remet.

4. Acheter et vendre au bon moment

Devancer ou reporter des transactions importantes doit également faire partie de votre planification fiscale.

 

On parle ici de situations comme :

Supposons que vous devez acheter de la machinerie. Si votre exercice financier se termine le 31 décembre, vous avez intérêt à procéder à l’acquisition en décembre plutôt qu’en janvier. Vous obtiendrez ainsi plus rapidement une déduction fiscale. 

 

Le contraire s’applique au moment de vendre des actifs. Dans ce cas, c’est mieux d’attendre en janvier pour repousser dans le temps l’effet fiscal de cette vente.

5. Verser des dividendes aux actionnaires

Le versement de dividendes à partir des revenus de votre entreprise permet d’obtenir un crédit d’impôt. En effet :

Toutefois, sachez qu’il faut que l’entreprise ait des bénéfices nets après impôt ou des revenus de placements pour pouvoir verser des dividendes.

6. Fractionner le revenu avec les membres de votre famille

Les membres de votre famille qui travaillent pour votre entreprise devraient recevoir un salaire raisonnable, surtout si leur taux d’imposition est inférieur au vôtre. Cela vous permet en même temps de le déduire de vos revenus d’entreprise. Par exemple, votre conjoint vous aide avec l’administration de l’entreprise et votre enfant aux études travaille pour vous l’été, et en échange, vous les rémunérez. 

 

Une autre option se trouve dans la création d’une fiducie familiale pour répartir les gains. Par exemple, si vos enfants sont bénéficiaires de la fiducie, ce sont ces derniers qui paient l’impôt sur l’argent que vous leur donnez à partir de celle-ci, à leur taux marginal individuel. Comme ils sont jeunes et peut-être encore aux études, ils ont de bonnes chances d’avoir un taux d’imposition bas.

7. Utiliser un REER intelligemment

La combinaison salaire ET dividendes est généralement gagnante pour les entrepreneurs. En se versant un salaire, ils s’assurent d’avoir des droits de cotisation à leur REER. Lorsque vous cotisez à un REER, vous recevez un remboursement d’impôt. Le REER pourrait également vous aider à :

8. Ne pas oublier de réclamer vos crédits de taxes

Quand vous achetez du matériel de construction, vous payez des taxes, mais vous pouvez les réclamer sous forme de Crédit de taxes sur les intrants (CTI) chaque année.

 

Dans le domaine de la construction, les achats sont fréquents et coûteux. Lorsque votre entreprise achète des outils, des matériaux ou des services professionnels, par exemple, elle paie les taxes de vente. À chaque période de déclaration :

Tableau récapitulatif des stratégies fiscales pour entrepreneurs en construction

Prenons l’exemple d’un entrepreneur en construction incorporé qui gagne 400 000 $ par année et qui a deux employés. Voici à quoi pourrait ressembler sa stratégie fiscale.

Stratégie fiscale pour entrepreneur en constructionImpactÉconomies potentielles
IncorporationImpôt réduit à 12,20% sur les premiers 500 000 $Économie d’environ 50 000 $ sur l’impôt à payer
Dépenses d'entrepriseRéduction directe du revenu imposableOutils, camionnette, assurances, etc. ≈ 70000 $/an
Amortissement sur véhicules et équipementRéduction du revenu imposable sur plusieurs annéesDépend de la valeur des achats
Cotisation REER (via salaire) maximale de 31 560 $Économie d’impôt personnelle Environ 14 000 $
Salaires aux employés, au conjoint et enfantsDéductions + Économie d’impôt si le conjoint et les enfants sont dans une tranche plus basseDépend de la hauteur des salaires
Reporter certains contrats à janvierImposition sur ce revenu reportée à l’année suivanteDépend de la valeur du contrat
CTITaxes remboursées sur les achats de l’entreprise14 000 $/an de récupéré dans l'exemple plus haut

Pour avoir l’esprit tranquille, élaborez vos stratégies fiscales pour entrepreneur en construction avec l’aide d’un conseiller spécialisé

Quelle stratégie fiscale pour entrepreneur en construction sera la plus efficace pour vous ? Chaque entreprise est unique et il faut procéder à une analyse détaillée de la situation pour obtenir la réponse. 


Concentrez-vous sur ce que vous savez faire de mieux, la construction, et laissez un expert vous proposer un plan sur mesure pour vos finances d’entreprise ! 

La fiscalité est complexe. Heureusement, il existe des conseillers qui se spécialisent dans cette branche.

Fiscaliste qui montre un tableau à un entrepreneur en construction